Rando'Nue - La Crête du Jiboui

Ce dimanche 1er septembre 2013, après avoir fait un petit crochet de repérage en voiture vers les majestueux rochers du Vallon de Combau, nous partons du parking, plus haut à droite du village des Nonnières, bien habillés avec sac à dos et bâtons de marche. Il est 10 heures passé et il fait plutôt frais !

La grande Cascade du Sapet.

Direction la Cascade du Sapet, la marche est soutenue pour produire les calories nécessaire. Une dame et sa fille portent de lourds seaux d'eau qu'elles viennent de puiser au ruisseau pour faire boire leurs chevaux dans le parcage juste en-dessus. Une brève discussion s'engage. La dame remonte son pantalon et nous fait remarquer qu'il glisse, nous lui indiquons que nous allons bientôt quitter les nôtres, puis je lui donne la carte de notre association. Elle rigole et dit "Je penssais que c'était une blague ...". Nous lui demandons le chemin à prendre pour la Crête du Jiboui, elle nous indique c'est ici en bordure du parc à chevaux et nous précise que nous serons tranquilles.

Nous voilà à présent devant la cascade du Sapet que nous découvrons. Son eau écume sur les roches, une première vasque difficilement accessible s'écoule vers une seconde plus petite fermée par un barrage en pierres qui permet d'accéder à un rocher. 

La limpidité de l'eau et la fraicheur du moment nous dissuade de prendre un bain.

Je propose de prendre une photo sur le rocher avec cette belle chute d'eau en arrière plan, et hop, nos habits sont vite à terre ... le clic retentit pour figer l'instant.

Un instant d'hésitation pour prendre le sentier sur la gauche qui grimpe de façon très ardue sur une quarantaine de mètres pour arriver sur un chemin goudronné. Le bien-être est tel que nous oublions notre nudité, et la dame, plus bas, nous à dit que nous serions tranquilles, alors nous restons avec notre tenue préférée.

Le balisage très succinct génère un doute. Après avoir pris la montée sur quelques centaines de mètre nous redescendons, mais non, il faut repartir vers le haut. Le goudron s'arrête pour laisser la place à un chemin caillouteux, puis enfin un sentier qui nous rassure.

Plus loin, nous rejoignons une route goudronnée plus large ... c'est la route du Col de Mené. Des motos approchent, le rhabillage s'impose. Une quinzaine de "Harley Davidson" pétaradantes passent devant nous, ... et le peloton fermé par une moto balais s'il vous plait !

La tranquillité est rompue, nous longeons sur plusieurs centaines de mètres cette route avant de prendre un chemin qui descend légèrement sur la droite et arrivons bientôt à un bâtiment "Le Fourneau" qui semble être une résidence de vacance encore occupée quelques jours auparavant. Des espèces d'arbres variés, un robinet qui coule légèrement probablement pour éviter le gel de l'hiver, et pas d'électricité ... quel espace rêvé pour oublier un peu une civilisation déchainée !

Bel endroit pour le pique-nique. En bon naturiste qui se respecte, et respecte autrui et la nature, nous repartirons en ne laissant aucun détritus.

Encore un peu de replat, mais à nouveau la montée, les dénivelés s'accumulent.

Nous arrivons devant la "Ferme du Désert". Probablement détruite récemment par un ouragan, des tôles déchiquetées gisent au sol à plus de 50 mètres aux alentours, elle semble être victime d'un bombardement.

Toujours plus haut (comme dit la chanson) ... un troupeau paît tranquillement, soigneusement parqué derrière un filet électrifié et gardé de l'attaque des loups par 6 chiens "Patou" vigilants de la moindre approche. Deux d'entre eux sont en dehors de la clôture, ils viennent nous flairer et même se laisser caresser !

Nous continuons notre progression pour arriver au "Refuge de la Tour". Un brouillard couvre les sommet environnants, mais se lève peu à peu poussé par le vent. Après quelques hésitations nous atteignons "La Crête du Jiboui" qui dégage une vue embrumée sur les vallées de l'Isère. À notre gauche s'élève le "Mont Barral" et plus loin à droite "Le Jocou" pointe vers les nuages.

Surprise, un vautour fauve vient se poser à quelque 15 mètres de nous. Je m'approche pour le photographier, il sautille lourdement pour s'éloigner un peu mais je suis maintenant à 4 mètres de lui ... il prend enfin son envol en planant silencieusement vers les bois.

Après 4 heures de marche dynamiques, près de 1200 mètres de dénivelé, nous prenons la direction du retour. Que d'agréables souvenirs nous laissera cette journée, majoritairement nus au milieu de nos montagnes.

(voir aussi notre album photos)

Bernard.



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