Rando'Nue aux cascades des Archettes

La samedi 26 juillet nous avons fait une randonue aux cascades des Archettes, entre La Charce et Sainte-Marie de Rosan. Quel endroit somptueux qui demande toutefois un investissement physique.

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Sur le trajet, vers le col de Prémol, nous avons rencontré un étrange attelage !
Un musicien, écologiste avant tout, rejoint, à pieds avec son cheval et sa roulotte, un orchestre se produisant ce Week-end dans un village du Diois.

Arrivés au parking, clairière dans un petit bois, seules hôtes à nous accueillir, quelques vaches écossaises curieuses de notre présence.
Personne d'autre ! … Retardé par quelques incidents de parcours, Francis04 n'est pas encore là.

Il est presque 11 heures, le soleil brille haut dans le ciel. Profitant de cette attente, nous revêtons notre tenue de peau maintenant bien dorée.

Randonnée déjà faite l'an dernier, nous avons en projet de passer la dernière cascade qui présente une dizaine de mètres d'escalade.
Pour ce besoin, Francis04 à amené une corde de 30 mètres. Francis07, venu de l'Ardèche nous accompagne ... deux Francis, il faut bien les les identifier !

Nous empruntons un sentier encore bien encombré par une végétation abondante qui atteste du peu de fréquentation de ce site. Il faut élaguer à coups de sécateur pour élargir le passage et éliminer les ronces qui pourraient nous blesser.

Ici une araignée a tendu ses filins au-dessus de l'eau … Attention de ne pas détruire cette architecture de funambule nécessaire à sa survie.

Nous arrivons aux cascades, 8 je crois, qu'il faudra franchir avec précautions en cherchant les passages et en s'agrippant souvent avec les mains pour ne pas glisser sur la roche lissée par l'érosion.

Les roches calcaires renferment de nombreux fossile, telle cette belle empreinte d'ammonite.
Le bourdonnement des cascades couvre tous les autres bruits, sauf peut-être celui de quelques avions le temps de leur passage à la verticale des falaises.

La civilisation industrielle se manifeste aussi par un vieux pneu entrainé par le torent et enroulé autour d'un arbre, ou aussi par quelques gobelets plastique abandonnés que nous emporterons avec nous ... car nous tachons de laisser les lieux propres !

Puis un espace ombragé semble nous inviter pour le casse-croûte, mais nous choisirons de le prendre après l'escalade de la dernière cascade, bien que nos estomacs crient famine.

Nous l'atteignons maintenant, Francis04 l'escalade en premier à main nue, je le suis immédiatement. Mais Francis07 est hésitant, il n'est pas sûr de lui, nous lui lançons la corde et lui indiquons les ultimes précautions à prendre pour gravir ce passage sans se mettre en danger. "Que c'est haut !" dit-il d'un air ravi en regardant du sommet de ce passage.
La corde encore sur la roche, nous pouvons tranquillement casser la croûte.

Ce moment de répit passé, nous chercherons à aller plus loin. Nous empruntons bientôt un sentier sur la droite, pourtant bien défini au départ et marqué par quelques cairns, mais il s'amenuise pour se perdre dans les sous-bois. Plus loin, des cascades plus hautes demandent un équipement pour les franchir.
Nous décidons alors de rebrousser chemin.

Au cours de la descente du rocher, facilitée par notre corde, 5 jeunes arrivent, un gars et 4 filles … il est hors de question de cacher notre nudité au cours de cet exercice périlleux ! En bas, nous leur présentons notre association, mais ils sont Allemands et ne comprennent pas notre langue. À notre signe d'adieu, l'une des filles répond par un large sourire nous rassurant sur l'acceptation de notre nudité.

Une maman et sa fille sont assises au soleil et ne font pas cas de notre présence, un salut discret de la main nous poursuivons notre descente.

Plus bas, un garçonnet et une adolescente grimpent le rocher à quatre pattes, bien plus vite que nous ne pourrions le faire. Ils plongent ensuite dans la vasque en dessous.

En poursuivant, toute une famille est là, parents, enfants et grands-parents, près de 12 personnes. Que faire ? Se couvrir dans la précipitation évoquerait la culpabilité de notre tenue …
Un coup d'oeil rapide des enfants surpris, mais sans stress ils continuent leur baignade, nous discutons avec le papa qui connait nos activités par la presse. La grand-mère nous dit avoir monté puis redescendu le rocher de la dernière cascade sans corde lorsqu'elle était jeune. Ils sont donc habitués de ces lieux magnifiques depuis longue date.

Au cours de notre retour vers nos véhicules nous apercevons un papa et son fiston se rafraichissant dans une vasque. Après avoir quitté ces espaces magnifiques, nous les retrouverons au petit parking et discuterons un moment.

Le plus dur reste à faire avant de quitter ce magnifique espace sauvage … c'est de remettre nos vêtements !

Ce sont plus de 20 personnes que nous avons rencontré (contre seulement un couple l'an dernier).
C'est avec nostalgie que nous repartons, tellement enthousiasmés par l'acceptation, la tolérance et la convivialité de cette journée, au milieu de la beauté féérique de ces cascades.

C'est aussi pour nous, la preuve que la simplicité et la courtoisie font progresser l'acceptation du naturisme en pleine nature.

Bernard.



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Plume

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Commentaires

  • JMF
    • 1. JMF Le 08/08/2014
    Bravo.
    Depuis mes vacances oléronnaises, je suis vos balades drômoises.
    Belle démonstration de la normalité du naturisme dans la nature;-)
    J'espère vous retrouver à la rentrée.

    jmf
  • lefran07
    • 2. lefran07 Le 29/10/2014
    Super, merci Bernard,
    Pour une première en groupe, j'en suis revenu avec des images plein les yeux.
    Et l'escalade m'a prouvé que je ne suis pas encore hors de mes limites.
    Je pense vous retrouver l'été prochain.

    Naturistement

    Francis07

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