La Belle Justine depuis Barsac
- Le 31/05/2015
- Dans Rando'Nues 2015
- 1 commentaire
Plusieurs fois reportée, nous avons pu faire cette Rando'Nue le lundi de Pentecôte, 25 mai, par une belle journée ensoleillée avec le passage de quelques gros nuages et par intermitance un vent plutôt frais.
Ce qui est dommage, et je dirai même désolant, comme trop souvent nous nous sommes trouvés que 2 à partager cet espace de nature printanière extrêmement agréable. Pourtant nos randonnées sont très appréciées par ceux qui ont eu la chance de bien vouloir se joindre à nous de nombreuses fois. Un jour férié, quel prétexte pour ne pas participer à nos très agréables sortie, certainement pas le travail !
Au départ de Barsac, quelques hésitations. Nous sommes garés près du pont et la carte indique une rue le long du ruisseau qui est plutôt un passage piétons sur quelques dizaines de mètres. Après renseignements auprès d'un habitant du village, nous devons suivre le fléchage "Col de Barsac".
Une centaine de mètres de ruelles goudronnée, une fillette souriante nous dit bonjour, nous empruntons un chemin de terre, puis bientôt un sentier escarpé toujours le long du ruisseau qui s'enfonce dans la végétation alors que nous grimpons sur des passages de plus en plus raides.
Nous sommes nus depuis déjà un long moment, mais l'effort de cette montée, bien que globalement ombragée, nous fait transpiré à grosses gouttes et la sueur nous coule dans les yeux.
Alors que nous sommes bien installés sur un coin d"herbe fraiche, 2 couples de jeunes avec des chiens arrivent et s'installent un peu plus loin pour manger. Les dames se mettent en soutien gorge, nous nous couvrons succinctement avant de poursuivre notre périple. Ce sera notre seule rencontre.
Bientôt nous prenons sur notre gauche un sentier des plus agréables qu'il puisse être, bordé de cytises et autre végétation luxuriante.
Le sentier se rétrécit et surplombe un à-pic profond de presque 40 mètres que la végétation couvre partiellement pour ne pas trop nous impressionner. Mais le temps que met le jet d'une pierre pour atteindre de fond nous confirme bien la profondeur de ce canyon.
Puis non loin de nous, un peu plus bas derrière un bois de pins noirs, se dresse un rocher sur lequel il semble subsister une ruine.
Une faille semble partager cet imposant bloc et serait l'accès possible vers son sommet, car accès il y avait bien pour la construction du château depuis longtemps transformé en un simple tas de pierres.
Pourtant une légende subsiste malgré le temps. Une jeune fille à la voix d'or, de noble famille, y aurait séjourné … je vous laisse découvrir cette belle et tragique histoire sur le lien ci-contre : La Belle Justine (histoire vraie ou légende, ou les deux à la fois).
Nous poursuivons maintenant pour contourner le massif montagneux. Nous suivrons un instant le chemin qui mène vers la Croix de Justin, au dessus de Die, pour ensuite revenir vers le Col de Barsac dans cette ambiance printanière.
Alors que pieds et genoux commencent à nous faire mal, il va falloir descendre la côte caillouteuse qui redescend vers Barsac où notre voiture nous attend.
Nous avons pris tout le temps de goûter au charme de cette région et avons parcouru les 13 kilomètres de cette randonnée en près de 7 heures.
Quel bonheur, libres dans notre tenue d'Adam, mais il à bien fallu se rehabiller peu avant l'approche des premières maisons.
Bernard.
Bien-être liberté Randonue Drôme Diois DIE La Belle Justine
Commentaires
-
- 1. Francis DUSSERRE-BRESSON Le 19/06/2015
Dommage que les autochtones, ou même ceux qui ne vivent pas dans la Drôme (comme c'est mon cas) ne participent pas plus à nos rando'nues (d'autant plus que nous acceptons les randonneurs que l'on pourrait qualifier de classiques, puisque non naturistes) , car une fois de plus, cette randonnée là a été une preuve de plus, que le Diois est un paradis pour les randonneurs, de toutes les genres.
Magnifique sentier, surtout pour ce qui est de la boucle à partir de la bifurcation après le ruisselet, sentier à flanc de montagne, comportant de nombreux lacets, ombragé tout le temps.
Vraiment une pépite, qui nous fait prendre conscience, une fois de plus, que à l'époque où tous les déplacements se faisaient majoritairement à pied, ceux qui ont tracés ces chemins savaient lire, et exploiter le terrain, au mieux pour se rendre la vie plus facile.
Y compris au prix d'un travail énorme, pour construire des murs de soutènement, ou paver certains passages très pentus, et empruntés par des troupeaux, comme vers Soubreroche par exemple.
Ajouter un commentaire