Randonnées naturistes estivales de juillet

Ce sont 5 sorties successives en petits groupes que nous avons faites au cours du mois de juillet :



Moulin de Pennes le Sec à l'Autonnière

Ce dimanche 8 juillet nous nous retrouvons avec Thierry et Francis au départ du chemin qui mène à la ruine de Moulin de Pennes le Sec. Il n'est pas recommandé de s'aventurer en voiture sur ce chemin, bien que praticable, car sur la majeure partie il est impossible de se croiser, avec la roche sur la droite et le vide abrupt sur la gauche … il y avait anciennement une chaine qui empêchait à tout véhicule de s'y engager.

Ancien moulin bramevache aucelon 1

Dénudés dès le départ, nous arrivons à un premier pont d'où nous pouvons admirer la clarté de l'eau qui court entre les rochers couverts de mousses. Par quelques ponts successifs, le chemin longe le ruisseau d'Aucelon jusqu'au Vieux Moulin et se transforme ensuite en piste enherbée qui prend fin à un passage à gué. Sur notre gauche, un trou semble être une arrivée d'eaux souterraines qui viennent alimenter ce ruisseau. L'eau y est très froide, 10 à 12 degrés, puis à mesure que nous progressons le fil de l'eau s'amenuise pour enfin disparaitre totalement, laissant la place à de gros blocs de pierres.
Nous nous enfonçons à présent dans une futaie de buis gigantesques d'où pendent des mousses jusqu'au sol, nous laissant imaginer être dans un autre monde, celui de quelques fées veillant sur notre bien-être.
Quelques rochers eux aussi couvert d'une mousse bien verte nous mènent à l'entrée de la résurgence de l'Autonnière, à notre surprise totalement à sec malgré les fortes pluies encore récentes. Comme de coutume, nous nous enfonçons quelques instants dans ces entrailles, celui des ténèbres où seules nos frontales apportent un peu de lumière.

Video bramevache

Puis reprenant notre cheminement, nous trouverons un coin ombragé pour prendre notre pique-nique avant d'atteindre le village d'Aucelon. De là, nous descendrons par le sentier cailloteux en lacets qui nous ramène au Vieux Moulin. C'est le moment de se tremper dans l'eau … pas très chaude tout de-même !
C'est à présent le retour à nos voiture avant de nous quitter.
N'ayant fait aucune rencontre, nous avons pu rester entièrement nus pour un plaisir sublime tout au long de ce magnifique parcours.

J'ai fait, avec Francis, la reconnaissance d'un joli sentier qui part du Vieux Moulin et qui rejoint la route vers Champ-Novi d'où un sentier balisé semble partir. À voir si une boucle est possible par cette variante ?



   

Ruisseau de Charens un 14 juillet

Ce samedi 14 juillet, période de vacances estivales, afin d'éviter toutes rencontres pour effectuer une randonue en toute tranquillité, nous ferons le ruisseau de Charens en milieu totalement sauvage du Haut Diois. Francis ayant eu un empêchement de dernière minute, seul Jacques B. s'est joint à moi pour cette journée.
Le rendez-vous est donné au pont de Charens d'où nous descendrons dans la Drôme sur quelques centaines de mètres avant de prendre notre ruisseau sur la gauche. De suite en tenue de peau, nous remontons le cours d'eau jusqu'à une zone marécageuse où le cheminement est assez improbable, mais nous repérons vite un agrainoir destiné à distribuer du maïs aux sangliers. Puis l'espace se rétrécit ne laissant plus qu'un ruisselet aux eaux claires qui coule au bas d'une falaise de calcaire.

Bien que la progression soit facile, Jacques glisse sur une pierre et se blesse à un tibia, un bel hématome et un peu de sang sans gravité qui ne l'empècheront pas de continuer la balade. Puis quelques cascades se succèdent, de plus en plus hautes, et pour sécuriser Jacques je lui passe une corde pour franchir l'une d'elles. Plus loin il faut gravir un rocher d'une dizaine de mètres. Je monte en premier pour attacher la corde autour d'un buis. J'explique à Jacques comment bien la tenir, mais je ne le sens pas très sûr malgré mes conseils. Enfin il grimpe sans incident et je suis soulagé.

La corde nous sert ici pour sécuriser des passages un peu plus délicats lorsque des personnes sont moins entrainées ou ont quelques craintes. Il ne s'agit nullement de technique d'escalade, mais de simple précaution.
J'ai donc doublé la code pour former une boucle passée autour d'un buis et passé les 2 brins libres dans la boucle pour former un nœud de tête d'alouette. Ce n'est pas un nœud de sécurité mais il est suffisant dans ce cas.
Nœud d'amarrage à tête d'alouettePuis j'indique comment tenir la corde : Faire un tour autour du bras droit (pour un droitier) et tenir fermement les 2 brins dans la main. Effectuer une traction avec la main gauche et pousser sur les jambes, puis glisser la main droite en avant en gardant bien les 2 brins de la corde enroulés autour du bras.
Ceci n'est pas valable pour une paroi verticale.

Plus loin nous allons trouver un fort encombrement. Une ligne électrique passe au-dessus du ruisseau et le bois a été coupé et laissé en vrac dans le fond du vallon … Merci EDF ou à ses sous-traitants pour cette délicatesse … !
À plusieurs endroits, ne pouvant passer ailleurs, il a fallu couper les branches et les dégager du lit du ruisseau ; puis à un certain endroit l'enchevêtrement de branches et de troncs d'arbres était tel qu'il à fallu renoncer à poursuivre. Heureusement nous avons trouvé un passage vers un champ sur notre gauche qui nous à permis de rejoindre la route après s'être habillés.
Ayant perdu beaucoup de temps et n'ayant pu atteindre le chemin prévu pour effectué une variante, nous retournons à nos voitures par la route. Mais quelle chaleur à peine supportable nous ressentons par rapport au parcours que nous venons de faire en contre-bas.

Nous rentrons chacun chez nous assez fatigués mais heureux d'avoir passé une journée majoritairement au frais … Puis Jacques m'envoie un mail de remerciement :

Bonjour Bernard
Bien rentré après une route sans histoires, je tenais te dire que j'ai bien apprécié cette randonnée, insolite pour moi dans son genre ; malgré le petit incident de ma chute (dont je m'attribue évidemment l'unique responsabilité) j'ai pu apprécier tes talents de défricheur et ton expérience de guide. Merci également pour les soins que tu m'as donné.

A très bientôt dès que l'occasion se présentera. Amitiés,
Jacques.



       

Chatillon, Baïn, Col de Mireille, Pié de Bœuf

Le vendredi 20 juillet, Pascal G, actuellement à Chatillon, me téléphone pour savoir si je ne ferais pas une randonnée avec lui. Le rendez-vous est donc donné pour le début de l'après-midi. Nous partons faire une boucle, que je ne connais pas encore, par Baïn et revenir par Pié de Bœuf.

Chatillon bain col mireille p e b uf 20 07 2018

Divers points de vue remarquables, en particulier le quadrillage des parcelles de vignes.
Belle balade de 10 Km à faire de préférence au printemps ou à l'automne, car cette journée d'été est un peu chaude à mon goût, malgré notre nudité.

Le rendez-vous est donné à lundi pour la prochaine randonue le long d'un ruisseau.



    

Sortie aquatique du lundi 23 juillet

Ce lundi nous nous trouvons au point de rendez-vous à Montlaur, avec Jacques-Marie, Nicolas et Pascal, et choisissons de partir, parmi les 3 propositions, pour le ruisseau de la Bourdiole.

La voiture garée sur un chemin n'étant pas en vue de la route, nous pouvons nous dénuder immédiatement. Un chemin qui devient un sentier après avoir traversé un champ des noyers nous mène jusqu'au ruisseau de la Bourdiole.

Émerveillement, ce ruisseau est encore plus joli que nous ne l'avons encore jamais vu ainsi !   À chaque pas il est encore plus beau, avec une eau limpide mais froide. Les pierres couvertes de calcaire ne glissent pas et la végétation n'a pas envahit l'espace, ce qui permet une progression très agréable.

Juste avant le sentier qui remonte à Jonchères, les castors ont commencé à construire un barrage qui bientôt fera une retenue d'eau difficile à franchir. Il faudra certainement dégager un passage sur le coté afin de ne pas endommager leur ouvrage et ne pas les déranger

Contrairement aux fois précédentes, nous décidons de ne pas remonter directement au village par le sentier, mais de poursuivre au fil de l'eau jusqu'au prochain pont pour regagner la route.

Nous trouvons de tout dans ce fond de ruisseau : Un vieux pneu, une machine à laver disloquée soudée au fond par un important dépôt de calcaire, et d'autres rejets signes de la civilisation puisque nous approchons d'un pont.

Puis aussi, 2 squelettes de crânes de cerf dont les cornes ont été coupées, et, à hauteur de nos têtes, accroché aux branches feuillues d'un buis, un joli nid d'oiseau confectionné en mousses.

Une large dalle rocheuse se présente à nous, la Bourdiole remonte trop fort sur la droite pour la poursuivre et l'Amenlière coule, tout aussi jolie sur la gauche. Nous profiterons de ce bel espace pour le pique-nique suivi d'un bain de soleil sur l'intégralité de notre corps, ayant pu pour un instant se débarrasser du sac à dos et des chaussures.

Un tel ruisseau représente un véritable parcours de santé très vivifiant où l'effort, la recherche d'équilibre, la fraicheur, s'allient harmonieusement à la beauté des lieux.

La nature, si l'on sait l'aprivoiser et la respecter, nous offre mieux que ne peut le faire l'être humain par ses constructions. Notre nudité en amplifie fortement notre perception pour un réel bonheur.
 

Après consultation de la carte sur le GPS, ils est possible de prendre, après le pont suivant, un sentier qui rejoint la piste qui monte à la montagne de Praloubeau, mais qui pour nous, nous ramènera au village. Le fil de l'eau s'amenuise peu à peu et se réchauffe avant que nous le quittions pour une ancienne piste d'exploitation plus entretenue qui nous conduit à la route pour 300 à 400 mètres de bitume … couverts pour la circonstance. Ensuite nous prendrons une piste caillouteuse en plein soleil, quel contraste avec le début du parcours !

Au village, à nouveau couverts, une dame nous indique où prendre le sentier qui va nous reconduire à notre voiture.

Hors mis une petite portion de route et la traversée du village de Jonchères, nous n'avont fait aucune rencontre et sommes resté très majoritairement in naturalibus.
Une très agréable journée se terminera après cette descente ombragée.

Voir le compte-rendu de Jacques-Marie sur son site.



      

Rando aquatique, La Roanne de Pradelle à St Nazaire le Désert

Dimanche 29 juillet, nous partons pour Pradelle, avec Francis DB et Pascal G, pour remonter la Roanne jusqu'à St-Nazaire le Désert.

Nous garons notre voiture au pont à double arche, encore personne !   À peine plus de 10 heures, la température est déjà agréable, nous ôtons nos habits et descendons le champ en contre-bas pour rejoindre la rivière. L'espace peu encombré est en pente douce et nous cheminons dans une eau claire. Peu après nous nous couvrons à l'approche d'une dame accompagnée de 2 adolescents, nous les saluons et elle nous demande si plus loin il y a des vasques pour se baigner, mais nous parcourons cette portion de la Roanne pour la première fois et nous ne pouvons la renseigner.

La roanne de pradelle a st nazaire le desert

La suite du parcours est assez ordinaire et agréable par sa régularité jusqu'à proximité de St Nazaire le Désert où nous trouvons d'abord un bourbier (mélange de vase, de feuilles mortes et de graviers) qui tient toute la largeur du lit de la rivière, assez désagréable à traverser, puis c'est une succession de petites digues (en protection de traversées de canalisations diverses) qui font barrage et qu'il faut franchir sans trop de difficultés.

Arrivés aux premières maisons de St Nazaire le Désert il faut se couvrir, puis à un premier pont nous gagnons la berge jusqu'à un second pont où nous faisons le point, carte IGN et GPS en main. Nous n'avons pas très envie de faire le retour par le lit de la rivière et choisirons un chemin en rive droite, puis le sentier ombragé du vieux canal jusqu'à plusieurs champs avant de retrouver le cours d'eau juste avant le bourbier qu'il faut à nouveau traverser.

Nous sommes au plus fort de la chaleur avec la réverbération sur les graviers et la surface de l'eau, qui elle a aussi fortement augmenté de température pour ne plus nous donner cette agréable sensation de fraicheur. Plus loin, une vasque assez profonde nous permet toutefois de faire quelques brasses revigorantes alors que 2 enfants passent, la fillette nageant à coté de nous pour traverser ce trou d'eau alors que le garçonnet le contourne.
La balade se termine vers le pont alors que de nombreuses personnes arrivent dans le cour d'eau. Nous nous couvrons et regagnons la route et notre voiture qui se trouve en plein soleil.

Cette balade au cours de laquelle nous avons pu rester majoritairement nus termine agréablement nos randonnées de juillet. De beaux parcours, toujours dans de magnifiques ruisseaux, nous attendent pour le mois d'aout.

Bernard.



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Plume

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