Août en randonue dans la Drôme
- Le 07/08/2018
- Dans Rando'Nues 2018
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En vacance avec de fortes chaleurs, pourquoi ne pas oublier nos vêtements
et oser la simplicité d'une marche nue dans la nature ?
C'est ce que notre association vous invite à pratiquer.
Peut-être y découvrirez-vous un art de vivre très libérateur.
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Randonue aquatique au ruisseau de la Courance
Lundi 6 août, avec 4 participants -
Sur les crêtes de Praloubeau
Vendredi 10 août, avec 3 joyeux promeneurs -
Les Archettes jusqu'au chaos rocheux
Samedi 18 août, nous sommes 3 participants -
De Brochéron à la Courance
Dimanche 26 août, je suis avec 2 nouveaux participants -
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Lundi 6 août, en randonnée aquatique
Aujourd'hui, en dérogation de l'itinéraire annoncé, nous sommes 4 adeptes de cette liberté sublime à partir vers le Ruisseau de la Courance pour une randonue soft afin de soulager un peu, genoux et chevilles trop sollicités ces dernier temps.
Au parking des Gleizolles, une voiture et un fourgon sont déjà stationnés, mais personne aux alentours, nous optons pour la nudité immédiate. Nous nous enfonçons dans le sentier qui serpente à proximité du cours d'eau et constatons aussitôt les ravages que la pyrale a infligé aux buis, défigurant un paysage habituellement très verdoyant. De très nombreuses chenilles pendent au bout de leur fil de soie nous obligeant à les écarter avec une branche pour ne pas les avoir sur nous.
Plus loins, d'énormes blocs rocheux ont dévalé la pente, arrachant de nombreux arbres sous leur passage, avant de treminer leur course folle au fond du lit du ruisseau. Toutefois, au fur et à mesure de notre progression et de multiples traversées de l'eau, le paysage devient de plus en plus féerique … occasion de baignades rafraichissants sous l'écume de petites cascades et de quelques photos souvenir.
Contrairement aux autres années où le fond était argileux et les pierres glissantes, cet été l'eau est claire et trouble très peu à notre passage. Les pierres se sont couverte de calcaire rugueux, et présentent une bonne adhérence nous permettant une progression plus agréable.
Des cris d'enfants nous alertent, un groupe de jeunes jouent sur les rochers, créant divers motifs dans l'argile. Nous passons rapidement en restant nus et échangeons quelques bonjours réciproques.
Une cascade coule, serrée entre 2 falaises sculptées par l'érosion, créant une cuvette profonde … attention, brutalement on a plus pied ! Nous goûtons longuement au plaisir mystérieux que procure cet endroit avant de prendre la direction du retour. Sans les apercevoir, nous entendons, à quelques pas du sentier, de nombreux promeneurs venus goûter à la fraicheurs de ce ruisseau.
Arrivés aux voitures nous nous rhabillons. Le groupe de jeunes rencontré plus haut sont eux aussi de retour, ils sont de Die ; nous présentons réciproquement nos associations, se souhaitant de belles randonnées.
Quelles sensations très agréables nous resentons sur tout notre corps lorsque, après un bain dans des eaux fraiches, le soleil sèche notre peau restée nue !
Bernard.
Vendredi 10 août sur la crête de Praloubeau
Vous allez me dire : il n'y a pas d'eau là-haut et nous sommes en plein mois d'août !
Oui bien-sûr, mais craignant des eaux un peu fortes en fond de vallée suite aux orages récents, nous avons préféré grimper sur les hauteurs et profiter de la fraicheur de cette matinée
À peine 15 minutes de route pour atteindre le point de départ de la randonnée. La voiture garée après le pont à la sortie de Jonchères, nous voilà partis, seulement 3 joyeux promeneurs (puisque 2 ont annoncé forfait), sur la piste ravinée par les orages des jours précédents.
L'air et frais et le soleil pointe timidement, juste l'idéal pour ne pas tarder à nous dévêtir et profiter de cette ambiance tonifiante. Peu d'ombre au cours de cette monté nous permet de profiter pleinement des rayons encore doux de notre astre céleste.
Passé le Col de La Motte, nous prenons le sentier sur notre droite, dont la pente s'accentue bientôt. Nous observons en contre-bas les forêts de pins ou de mélèzes dont les alignements proviennent de techniques de reboisements non pas de développement naturel. Une ligne électrique, dont la portée entre les pylônes semble démesurée, traverse les collines. Là, des coupes dans la futaie semblent sorties, par leurs alignements superposés, des mains d'un coiffeur africain !
La crête approche. Un sentier sur la gauche nous permet de couper la pente qui s'accentue encore plus et nous mène à moindre effort vers des antennes hertziennes.
C'est dans cette zone que nous avons trouvé quelques semaine avant des Blobs. Notre attention se porte sur leur éventuelle subsistance et bientôt nous en trouvons à l'état rétracté, couverts de noir, attendant un climat plus propice à leur croissance. Quelques uns encore sont dispersés au-delà de la zone déjà explorée, mais bientôt plus rien.
Amis randonneurs, si lors de vos balades, vous en trouvez, qu'ils soient dans leur phase active et bien colorés, ou qu'ils se soient rétractés pour attendre les prochaines pluies, vous pouvez nous laisser en commentaire les lieux où vous les avez trouvés.
N'hésitez à nous laisser une photo pour illustrer votre découverte.
Nous poursuivons par la crête fraichement ventée et nous nous installons bientôt à l'abrit sur quelques rochers pour pique-niquer et prendre un moment de repos avant de poursuivre. Ça monte, ça descend un peu et ça monte à nouveau, puis c'est le sommet. La vue se dégage à 360° :
Le Vémont et le Glandasse presque au Nord, la chaine du Dévoluy avec le Grand Férand qui domine et le Plateau de Bure plus à l'Est, plein Sud on aperçoit le Mont Ventoux dans une légère brume, une fine bande nuageuse s'étale de l'Ouest vers le Sud, au-dessus du Rhône à l'arrière de laquelle on aperçoit les montagnes de l'Ardèche.
C'est maintenant la descente abrupte dans les rochers, puis 2 portillons et un panneau d'information sur les parcs et les troupeaux. Un sentier dévale la pente ombragée, par endroits serré entre des genets qui deviennent envahissants, pour aboutir sous une chaleur étouffante en haut des champs qui dominent Jonchères. De là, nous coupons au jugé sur la droite pour éviter le village et arriver directement à notre véhicule.
Cette randonnée c'est déroulée sans avoir fait la moindre rencontre, nous ayant laisser profiter de notre nudité à loisir.
Bernard.
Les Archettes jusqu'au chaos rocheux
Sortie programmée depuis plusieurs semaines sans que nous ayons pu la faire pour diversess raisons, aujourd'hui, samedi 18 août, c'est avec Pascal G et Francis DB que nous partons pour l'aventure. Un ciel partiellement couvert nous semble favorable pour ne pas avoir trop chaud sur cet ensemble rocheux, puis nous envisageons de perfectionner notre utilisation des cordes. Espérant aller plus loin que de coutume, je parts plus léger, sans appareil photos et sans GPS puisque nous allons simplement suivre le fond du ruisseau.
Première partie que nous connaissons bien …
Une voiture est déjà au parking, un homme arrive alors que nous sommes entrain de nous dévêtir. Brève discussion, puis nous partons sécateurs en main pour débroussailler un passage toujours encombré de ronces et autres branchages. Plusieurs traversées du ruisseau, l'eau est encore fraiche, et nous voilà devant la première cascade. Nous commençons à grimper les rochers, toujours émerveillés par ce paysage fabuleux de cascades et de passages vertigineux taillés dans le calcaire au cours des siècles, que découvre Pascal. Des voix se font entendre plus bas. Nous franchissons un rocher abrupt de quelques 8 mètres sur le coté de la 7ème cascade et nous nous installons pour le pique-nique.
Nous flânons un moment avant de poursuivre notre parcours ; un couple accompagné de 2 jeunes filles arrive, les 2 fillettes se baignent dans la marmite creusée par la cascade ; quelqu'un dit : Ils sont tout nus". Brève discussion, ils viennent pour la 2ème fois, cette fois avec un jeu de cordes, car la fois précédente ils n'ont pu franchir plus haut, des rochers plus importants. Quelqu'un nous à dit qu'il y avait une cascade de 18 mètres de haut !
Découverte plus loin …
La suite du parcours, sans grand dénivelé, se fait entre les ravinement de marnes noires, relativement ombragé par la végétation environnante qu'il faut parfois élaguer pour en faciliter le passage. La progression est assez physique parmi les trous d'eau et la recherche d'équilibre permanente pour passer d'une pierre à l'autre. La famille aperçue plus bas nous suit en marquant quelques haltes dans les trous d'eau, puis finalement nous double, les fillettes regardant vers le bas. Ils marchent plus vite et bientôt nous distance largement. Francis préfère s'arrêter et nous attendre. Je poursuis avec Pascal alors que l'encombrement s'intensifie. Le trajet semble encore long et nous hésitons, la fatigue commence à se faire sentir, mais la curiosité nous entraine plus loin.
Paysage grandiose …
Enfin une falaise se dresse sur notre gauche et l'eau écume abondamment en dévalant un immense chaos de rochers offrant un spectacle majestueux. Nous sommes impressionnés, mais ne sommes pas préparés ni équipés pour gravir cet éboulement. C'est donc le retour qui s'impose. Nous rejoignons Francis qui s'est taillé un magnifique bâton de pastre dans une branche de buis bien droite.
Il faut maintenant désescalader le rocher bordant la cascade, la corde est ici nécessaire pour assurer notre sécurité. Nous la doublons simplement autour d'un arbuste et descendons tour à tour.
Quelques goutes, puis une petite pluie arrive nous obligeant à redoubler de prudence sur la roche qui devient glissante. Un passage plus abrupt présente alors un réel danger de glissade. Il faut impérativement sécuriser avec la corde et rester très prudents pour descendre cette dizaine de mètres.
Francis c'est couvert, mais avec Pascal nous sommes rester nus sous l'averse pour ressentir cette sensation étrange sur notre peau. Au parking, une voiture arrive alors que nous sommes encore nus, une dame nous salue de la main.
Cette journée, sur un parcours physique et vivifiant, nous laisse de merveilleux souvenirs et peut-être une prochaine fois l'envie de franchir, plus loin, au moins une partie du chaos rocheux.
Bernard.
De Brochéron à la Courance
Ce dimanche 26 août, pour notre dernière randonue de l'été, Philippe et Patricia me rejoignent pour une rando découverte de nos activités. Nous sommes donc 3 au point de rendez-vous à évaluer le parcours qui serait le mieux adapté à des nouveaux venus dans notre région, pour cette journée encore chaude. Le temps de brèves formalités, nous décidons de retourner au ruisseau de la Courance, déjà fait au début de ce mois, mais cette fois par le sentier des balcons de la Roanne.
Nous pouvons garer notre voiture sur notre petit espace ombragé habituel, et après s'être dénudés, nous attaquons le petit raidillon qui nous mène rapidement au-dessus d'une jolie falaise magnifiquement découpée dans la roche calcaire. Nous poursuivons par le sentier qui longe le ruisseau de Brochéron, actuellement à sec, et après l'avoir traversé nous bifurquons sur notre droite pour rejoindre les Gleizolles par les Balcons de la Roanne.
Au départ du sentier, alors qu'il grimpe fort par plusieurs lacets, nous sommes très désagréablement surpris par 3 excréments humains, l'un recouvert d'une pière. Puis au retour un de plus sera couvert de mousse, tous ça en plein milieu du passage. Sur le coté, bien visible des promeneurs, un immondice de papiers toilette ou autres couches.
C'est impensable ce que les gens peuvent être dégueulasses, excusez moi de l'expression.
Aucun respect pour les autres … On pourrait croire que certains ont été élevés dans des porcheries !
Nous sommes envahis par des nuages de papillons de la Pyrale du buis, les buis étant réduits à de véritables squelettes.
Le sentier de la Courance …
Le cheminement reste toutefois agréable au cours de cette matinée assez fraiche.
Nous déscendons maintenant par un chemin caillouteux vers le ruisseau de la Courance que nous traversons à plusieurs reprise en sautant d'une pierre à l'autre et arrivions à la portion de route qui passe en contre-bas du hameau des Gleizolles. Très peu de trafic et personne en vue, nous restons dans notre tenue préférée. Il en sera de même pour le retour.
Une seule voiture au parking, c'est un couple d'allemands que nous rencontrerons plus loin. Nous nous engageons sur le sentier qui longe et coupe à de multiples reprises le cours de la Courance. Nous évitons pendant un moment de mettre les pieds dans l'eau, mais il faudra bien s'y résoudre tôt ou tard.
Quelques vasques creusées dans la roche par les eaux claires des cascades nous invitent à nous tremper, mais l'eau est encore froide (16,4°C) !
Malgré la désolation des buis squelettiques le paysage reste splendide et étonne par le calme qui y règne.
Le pique-nique, et après …
Midi est largement passé, nous descendons vers la grande cascade en contre-bas pour un pique-nique au soleil. Baignade et bronzette, Philippe fait quelques brasse dans une eau qui dépasse juste les 18°C, alors que je ne m'immerge qu'à mi-poitrine et que Patricia reste bien au sec. Nous poursuivons notre balade, il faut gravir à main nue quelques rocher qui viennent agrémenter cette sortie ; sur notre droite, sur plusieurs mètres de long, de l'eau tombe en pluie, s'écoulant de mousses bien vertes. Nous arrivons à un canyon au fond duquel dévale une fine cascade qui a creusé un trou profond entre les 2 parois d'un roc sombre. Philippe va braver le froid et plonger dans une eau de tout juste 15°C, mais il prend plaisir à explorer cet espace mystérieux serré dans l'ombre, passer derrière la cascade, s'enfoncer de quelques mètres dans une excavation de la roche.
Rencontre sympathique …
Puis il faut maintenant prendre la direction du retour.
En passant vers le parking qui borde le chemin, 2 fillettes sont là, l'une d'elle toute souriante s'écrie : "Ils sont tout nus !". Nous bavardons un instant avec la maman et poursuivons par la portion de route. Des gens sont dans leurs jardins, mais cachés par la haie qui les borde, nous pouvons passer tel que nous sommes. Nous reprenons ensuite le sentier qui revient vers notre voiture.
Nous avons flâné et passé 7 heures sans avoir à nous rhabiller le long de ce magnifique parcours. C'est ainsi que se termine cette belle et agréable journée dans la nature.
Bernard.
La courtoisie marque une fois de plus les rencontres que nous avons faites au cours de cet été, bien que moins nombreuses que les années précédentes.
La nudité se banalise sur nos sentiers et le long des rivières et cours-d'eau. La simplicité de notre tenue n'inquiète plus.
Randonue aquatique Randonnée Drôme Diois Cours d'eau
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