Balisage au Jocou du 19 oct 2020

 En ce lundi 19 octobre 2020, je retrouve Jacques Marie dans le dernier lacet avant le col de Grimone.
Je ne suis pas très rassuré, le thermomètre de la voiture indique zéro degré, j 'ai traversé Chatillon dans une brume humide, j'ai du mal à croire que l'on va être nus dans quelques minutes.
Et en effet, après les présentations et les salutations, nous entamons la grimpette avec plusieurs épaisseurs et même les gants. Mais bien vite nous nous trouvons exposés au soleil contre la colline et nous retrouvons notre tenue préférée.
Et puis nous sommes réchauffés par notre mission du jour : dégager le sentier des branches et surtout des ronces envahissantes.

Je découvre aussi comment se fait le balisage. Jacques Marie a apporté pochoirs, pinceaux, peinture, crayon et m'explique qu'il y a des normes pour dessiner les balises. Il s'évertue donc à respecter les dimensions et à ne pas faire couler la peinture.

Et c'est sur sa dernière balise, au sortir des arbres que je commence à avoir froid. L'immobilisme et un vent plus mordant me donnent la chair de poule. Nous avons maintenant une vue de plus en plus magnifique sur toutes les montagnes environnantes et sur les couleurs d'automne qu'offre la nature à cette période. Mais bon, à l'approche du sommet, je me rhabille, Jacques Marie continuant lui comme si de rien n'était. Le vent me glace la tête, les oreilles.

Une ou deux photos au Jocou, au milieu des plaques de glace sculptées par le vent, toutes en pointes acérées, puis l'on continue espérant  pouvoir trouver le chemin qui nous permette de faire notre boucle programmée. Mais les bergers ont modifié le sentier pour protéger leurs alpages et la trace qui reste s'avère trop périlleuse descendant à pic dans la pente glacée.

On rebrousse donc chemin, on trouve une pente à l'abri pour notre repas et on entame la redescente. On croise deux couples mais nous sommes plutôt habillés, surtout moi.
Plus bas on est plus à l'abri et je peux de nouveau quitter mes vêtements. Je retrouve des températures qui me conviennent, que c'est agréable !

Que c'est bon de sentir ce vent un peu frais mais pas trop, ce soleil qui caresse la peau. Je sens que tout mon corps profite, se régénère.
La fin arrive trop vite, je voudrais que ça dure encore.
Vivement la suite !

Texte de Julien.
Photos de Jacques-Marie.



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Randonue Drôme Diois Balisage Le Jocou

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Commentaires

  • Bernard26
    Merci Julien pour la rédaction de ce compte-rendu. À renouveler si tu en as envie, quand on reprendra les randonues après la fin du confinement. C'est bien que chacun, à tour de rôle, puisse participer en racontant nos sortie selon son ressenti. Ça donne un peu plus vie à notre association.
    Amitiés,
    Bernard.

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