Randonnée aquatique au ruisseau d'Aucelon

Découverte d'une merveille !

Ce jeudi 26 juin après-midi, nous garons notre voiture à proximité de la première épingle à cheveux de la route d'Aucelon, vers un transformateur EDF.
Par un sentier, nous descendons, Francis, Claude et moi, vers la Roanne. L'eau est légèrement troublée par la présence des castors en amont.

Sur notre droite coule une eau très claire et de température agréable. C'est le ruisseau d'Aucelon. Aucun sentier pour le remonter, nous devons progresser dans l'eau. Dès les quelques premières dizaines de mères, un premier trou, il faut se mettre à l'eau jusqu'à mi-poitrine !

Celà étant, sauf quelques pêcheurs de temps à autres car les truite y sont nombreuses, aucun promeneur ne s'y aventure. Les branches tombent à fleur de l'eau, celles que les castors on laissé car ici ils sont chez eux ... il faut tailler, dégager.

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Le décor est féérique, cette eau cristalline dépose du calcaire en abondance et soude entre elles les pierres et branches mortes immergées. Une abondante mousse verdoyante couvre toutes les pierres rendant la marche particulièrement agréable. Il n'y a pas de limon, la transparence reste parfaite et le dépôt de calcaire rend le fond et les berges plutôt abrasifs limitant le risque de glisser.

Cependant les trous se succèdent, pas le choix, il faut y aller avec de l'eau tantôt au genoux ou tantôt jusqu'au ventre, mais parfois jusqu'aux épaules ... il faut tenir les sacs à dos à bout de bras … ou comme moi, ne pas en avoir ! Nous alternons la fraicheur de l'immersion avec la chaleur que nous trouvons sur les berges et cette sensation est amplifiée par notre nudité que le moindre maillot gâcherait.

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Un trou plus long et plus profond d'environ 2,5m, ne pouvant nager avec les sacs, nous oblige à se frayer un passage sur le bord. Les castors ont taillé beaucoup de branches restées entremêlées au sol, mais d'autres leur ont servi à bâtir des barrages qui forment des petites cascades ; une plus importante nous arrête, 2 heures que nous progressons dans ce milieu aquatique, il faut revenir avant que la fraicheur arrive.

Au retour, un passage par un parc à cheveaux se dessine sur la gauche. Nos allons l'emprunter pour éviter de s'immerger jusqu'à la poitrine … , ... Aïe ! aïe ! ouille ! aïe ! ... puis quelques nom d'oiseaux qui s'envolent ... , c'est Francis qui a pris son sac à dos dans la cloture électrique et voulant se dégager, le fil s'est enroulé autour de sa jambe, puis de son bras, lui infigeant quelque bonnes décharges !
Nous le suivrons en prenant toutes les précautions pour éviter un tel supplice que nos corps ruisselant d'eau ne ferait qu'amplifier.

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La fin du parcours sera sans incidents et nous rentrerons chez nous la tête pleine des merveilles de cette balade avec l'envie d'y revenir au cours de l'été.

     À bientôt pour un retour vers ce magnifique ruisseau ... 

Trois semaines et demi plus tard …

Francis, José et moi, revenons au ruisseau d'Aucelon le dimanche 20 juillet pour le découvrir plus haut et faire quelques séquences vidéo.

Nous garons notre voiture sur la route de Saint Nazaire le Désert, face au départ du ruisseau. Pendant que nous préparons notre équipement, des "Boum … Boum … Boum …" lancinants résonnent autour de nous, venant par dessus les montagnes. Est-ce une puissante machine pneumatique ? … Non, ce bruit dure inlassablement dans le temps. C'est une "Rêve Partie" qui depuis la veille fait hurler ses hauts-parleurs … Quel contraste avec le calme de quelques coins tranquilles que nous recherchons … Mais, à chacun son truc !

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Un chemin descend vers la Roanne et hop, nous voilà en tenue de soleil … qui est plutôt pâle aujourd'hui ! Des nuages couvrent l'ensemble du ciel.
Nous reprenons à présent la montée du ruisseau d'Aucelon bien dégagée sur cette première portion.

Un sentier longe le ruisseau sur la gauche, je l'emprunte pour voir s'il est praticable.
Puis Francis m'appelle : "Viens vite, il faut filmer ça !"

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Une couleuvre vipérine vient de capturer une truite qui se défend vigoureusement ... mais la couleurvre ne lachera pas sa proie. Nous pourrons les observer un long moment sans que notre présence n'interrompe leur combat.

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C'est sur un espace dégagé du sentier que nous nous installons pour casser la croûte. Puis ensuite nous céderons à la facilité en empruntant un chemin carrossable qui de toute évidence n'est que très peux fréquenté, puisque coincé entre montagne et ravin, les véhicules ne pourraient se croiser.

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Ce chemin nous amène aux ruines d'un vieux moulin qui disparaissent peu à peu sous une végétation qui envahit bientôt le moindre espace.

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L'eau devient froide et encore plus limpide, les mousses se font rares et la végétation atteste d'un sol très humide d'où de multiples source doivent prendre naissance.

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De multiples papillons ou autres insectes virevoltent autour de nous et viennent butiner les sucres et pollens des fleurs.

Nous poursuivons encore quelques centaines de mètres, José prend un dernier bain glaaacial, l'eau approche les 12°C, puis nous prendrons la direction du retour plus rapide par le chemin et par la route d'Aucelon.

Cette balade restera un merveilleux souvenir qui durera dans nos esprits.

Voir nos photos 
Voir la vidéo "Couleuvre et Truite"

Bernard.



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Commentaires

  • bonsmoments38
    • 1. bonsmoments38 Le 08/07/2014
    Ça donne envie !, à part les décharges...
  • Bernard26
    Il faut nous rejoindre sans hésiter !
    Nous sommes là pour découvrir ensemble les coins merveilleux du Diois.
    Bernard.
  • Francis Dusserre-Bresson
    • 3. Francis Dusserre-Bresson Le 12/08/2014
    La 1ère fois que nous sommes allés à la découverte de ce ruisseau, marchant devant (Bernard et Claude me suivant); j'avais trouvé une truitelle fario, morte à un endroit sans fond et où le courant est très faible . On ne connait pas ce qui est à l'origine de sa mort, mais peut être a t-elle aussi été victime d'une couleuvre vipérine .
    Ce n'est pas exclu, sachant que lors de notre 2ème excursion là-bas; marchant devant José dans l'eau, alors que Bernard profite d'un sentier en retrait dans la végétation, je vois devant moi un combat (inégal quelque part mais c'est la loi de la nature) entre une truitelle fario de belle taille et une couleuvre vipérine de 40/45 centimètres .
    Le serpent a saisi le poisson par dessous à hauteur des ouïes, j'appelle Bernard pour qu'il vienne filmer ce moment rare . Nous restons, tous les trois, à regarder cette lutte (dont la truite n'a sans doute pas survécu) pendant 10/15 minutes avant de continuer plus loin la découverte de ce ruisseau .

    Le 26 juin; j'avais vu une petite couleuvre vipérine, sur le fond rocheux dans un mètre d'eau . Ne sachant pas si elle était vivante, ou pas; je l'avais touchée avec un bâton, et elle avait fui .
    Et le 20 juillet, avant que je ne "tombe" sur ce combat entre couleuvre et truitelle; j'ai vu ce qui me semblait être un serpent au fond .
    Prenant un bout de bois, que j'ai passé par dessous; j'ai soulevé, ce qui en fait, n'étaient que les restes d'un serpent de belle taille mais tellement délités, par un long séjour dans l'eau, qu'ils n'avaient plus aucune tenue .

    Ce ruisseau est une "pépite" de par son eau limpide au possible, tellement calcaire qu'il n'y a pratiquement aucune pierre qui soit traître sous les pieds . Elles sont tenues, comme les branchages coupés par les castors (car il y en a en ces lieux) ou ceux entrainés par les gros orages, soudés par la couche de calcaire .
    La profondeur d'eau est très variable, de quelques centimètres à presque deux mètres (plus peut être à certains endroits) . Il en est de même pour la longueur des trous, puisque certains tiennent plus de la piscine que du jacuzzi, pour utiliser une image .

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