Soubreroche, les Baumes

Ce samedi 6 mai nous serons donc huit pour cette sortie : Jacques-Marie, notre tuteur, guide et gourou, Patricia, noble, digne et unique représentante de la gente féminine, deux Christians (pour le prix d'un), un Robert, un Pierre, un Jean-Paul et un Olivier (votre serviteur). Le compte est bon, ça fait huit !

Baignade rafraichissante dans le ruisseau du Gats.100m après avoir posé les voiture, nous bifurquons sur la droite vers un petit pont de pierre qui nous engage dans un canyon secondaire perpendiculaire aux gorges du Gâts proprement dites.

Montée tranquille en tenues de peau dans une hêtraie, sur des chemins parsemés de feuilles mortes.

Nous ne ferons que 500m de dénivelé, autant dire une baladounette mais ensoleillée, charmante et où nous rencontrerons nombres d'arbres remarquables.

Durant la montée, un premier VTTiste, plutôt jeune nous tomberas dessus (ces bêtes-là arrivent si vite qu'il est inutile d'essayer de se rhabiller) et, justement, nous rhabilleras pour l'hiver avec le classique "… et s'il y avait des enfants ?". Mais il en faudrait plus pour entamer notre bonne humeur et, de toutes façons, nous sommes plus nombreux que lui. Don't act et pas de provocation sont les règles cardinales.

Nous poursuivons la (courte) montée puis entamons une traversée vers le village de SoubreRoche au-dessus duquel nous déjeunons. Des tam-tam et des chants africains montent vers le ciel et, après une courte sieste, nous nous rhabillons pour traverser le village. Surprise : le groupe de chanteurs et chanteuses, gentiment attablés à l'ombre, sont tous blancs de blancs !

A peine sortis du village et revenus en nus, un VTT électrique déboule mais, une fois n'est pas coutume, le pédaleur se contente d'un sonore "Bonjour".

Un sentier traversier nous ramène vers notre point de départ mais Jacques-Marie nous allèche avec un "chaos rocheux exceptionnel" situé, paraît-il, sur la droite, en montant.

S'en suivent quelques explorations quasi-suicidaires dans des pentes friables. Heureusement que les feuilles sont sèches car on s'y enfonce parfois à mi-mollets dans des pentes à 35% (pour ceux qui n'ont pas l'habitude des pourcentages, disons que c'est raide, très raide, le genre d'endroit où la glissade est déconseillée).

Les survivants, lassés, poursuivent le chemin et tombent … sur le chaos promis, au bord du chemin. Un endroit somptueux, étrange et, finalement, parfaitement accessible. Nous nous y amusons un moment avant de reprendre notre route.

Dans la descente, encore une rencontre : Un couple avec deux jeunes enfants (Ah, les enfants !). Forts sympathiques, les parents font barrage devant leur progéniture pendant que nous nous rhabillons (enfin, moi, car un des Christians est remonté prévenir la troupe). Ouf, pas d'incident, c'est l'essentiel !

Nous atteignons le petit pont du départ où nous croisons encore quatre jeunes qui partent tout juste. Heureusement, nous sommes décents … encore que je me demande si, avec nos shorts et jupettes de pervers pépères, nous ne sommes pas moins décents habillés que nus (j'excepte Patricia qui est aussi élégante en tenue que dans l'absence d'icelle).

Échaudés par tant de rencontres, Robert, dit "l'incongélable", donne le signal de la baignade.

Comme il dit, après le deuxième bain, ça ne semble plus si froid. J'imagine que la surgélation explique ce paradoxe !

… Et nous voila de retour aux voitures. Encore un grand merci à Jacques-Marie pour l'organisation, et pour avoir ramené tout le monde en un seul morceau, ou plutôt en huit, mais avec le même morcellement qu'au départ !

Voila, voila … Bernard tu nous as manqué, comme d'habitude. On te verra le 10 Juin ?
Naturistement,

Voir le compte-rendu de Jacques Marie et ses photos Noir et Blanc.
Voir notre album photos pour d'autres images printanières.

 

Texte de Olivier R.
Photos de Jacques Marie F. et de Christian C.



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Plume

 

Randonue Drôme Diois Gorges des Gâts Soubreroche Pont de Vachère Les Baumes

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Commentaires

  • Bernard26
    Merci à tous pour cette belle rando, à Jacques Marie pour l'accompagnement et les photos, aussi à Christian, et à Olivier pour ce superbe compte-rendu.
    Ne pouvant actuellement me joindre à vous, c'est par ces compte-rendus que je m'évade parmi nos montagnes.
    Un VTTiste qui dit "S'il y avait des enfants", quelle lâcheté pour ne pas dire "Vous me gênez", car les enfants, d'une part il n'y en avait pas, et d'autre part, les enfants qu'est-ce qu'ils s'en foutent de la nudité ! C'est plus tard, selon leur éducation, que la nudité peut les gêner car on ne leur à pas appris à faire la différence avec la sexualité que probablement ils ont découvert sur internet avec les films pornos … et bien évidemment à l'insu de leurs parents.
    Bernard.

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